C’est à la fin des années 1960 qu’ont essaimé à Montréal et même au-delà de la métropole les premières communautés « hippies ». Rejetant les valeurs dites traditionnelles, les dogmes puritains et religieux dominants, les modes de vie associés à la société de consommation ainsi que les normes véhiculées par les « nouveaux » médias de masse, ce mouvement ne cesse encore aujourd’hui de nous étonner. Que ce soit par le biais de la révolution sexuelle, des drogues et des délires psychédéliques, ou encore par la création de coopératives ou la fondation de communes ou « tout était à réinventer », cette lame de fond fut celle de la contestation. Que s’est-il passé pendant cette période ? Comment ces formes d’engagement dans la cité sont-elles venues ébranler un certain ordre social et bousculer d’un sommeil une Révolution tranquille en proie à l’endormissement ? De quelle manière s’est exprimée cette contre-culture ? Nous sommes en partie héritiers de cette période de grand vacarme dans les mœurs. Entendez-vous encore l’écho d’un Claude Gauvreau : « il faut poser des actes d’une si complète audace, que même ceux qui les réprimeront devront admettre qu’un pouce de délivrance a été conquis pour tous ».
Pour nous parler de cette période haute en couleur, nous recevrons pour l’occasion Andrée Fortin professeure émérite au département de sociologie de l’Université Laval.
C’est un rendez-vous à ne pas manquer ce soir à 18h30 sur les ondes de CHYZ 94,3 FM ou en ligne à l’adresse suivante : www.chyz.ca
Bonne écoute !
Photo : archives du Devoir
3600 secondes d'histoire 