Au cours des dernières années, la dette du gouvernement du Québec a pris une importance grandissante dans les discussions et débats sur les finances publiques. À combien s’élève la dette du Québec ? À cette question, de nombreuses réponses qui nous servent, tour à tour, d’orientations aux politiques publiques. Or, depuis des années, la prétendue dette excessive du Québec revient sans cesse afin de justifier une diminution des dépenses, des services à la population ainsi que, plus largement, à une transformation du rôle de l’État. Hier encore, le premier ministre du Québec Philippe Couillard n’affirmait-il pas sur les ondes de Radio-Canada que : « l’équilibre n’est pas une marotte idéologique. C’est une nécessité incontournable. Nous n’avons plus de marge de manœuvre ».
Certains discours en effet sous-entendent que la dette publique est, en soi, un immense boulet qui ampute les possibilités d’investissement du gouvernement du Québec et de surcroit hypothèque économiquement les générations futures. Y a-t-il « vraiment » péril en la demeure ? Quelles sont les causes de cet endettement public au Québec ? Comment, les gouvernements successifs ont-ils réussi, années après années, à emprunter des sommes aussi considérables ? Et surtout, quels sont les divers facteurs économiques, sociaux, politiques et historiques qui ont contribué à la croissance de notre dette collective ?
Ici, un regard rétrospectif sur les emprunts passés du gouvernement s’impose. Ce soir, l’équipe de 3600 secondes d’histoire vous propose une entrevue avec l’historien Marc Vallières à l’occasion de la sortie de son tout dernier ouvrage : « Le Québec emprunte. Syndicats financiers et finances gouvernementales, 1867-1987 ».
C’est un rendez-vous à ne pas manquer à 18h30 sur les ondes de CHYZ 94,3 FM ou en ligne à l’adresse suivante : www.chyz.ca
Bonne écoute !
Image 1 :
Salle de conservation des titres du Crédit Lyonnais à Paris, là où se trouvaient très probablement des obligations de la Province de Québec.
Référence : Carte postale d’avant 1909, collection Marc Vallières.