Les années 1980 au Québec sont marquées par un mouvement social qui semble faire émerger une nouvelle figure paternelle. Ce modèle valorise une plus grande participation des pères dans le bien-être de leur enfant, en particulier au niveau de la grossesse et de l’accouchement. Mais d’où émerge cette « nouvelle paternité »? Quels groupes ou intervenants ont travaillé pour qu’elle soit reconnue? Était-elle vraiment si « nouvelle »?
Pour l’émission du mercredi, 12 juin, nous recevions l’historienne Andrée Rivard qui traitait avec nous de l’histoire des pères et de l’accouchement. Car si le phénomène a été majoritairement oublié de la mémoire collective, il faut savoir que les pères ont été présents dans le processus des naissances bien avant la fin du XXe siècle. Le déplacement des accouchements du domicile à l’hôpital a toutefois bouleversé ce rôle et c’est pourquoi différents couples, médecins et autres intervenant.e.s, ont milité, entre les années 1950 et 1980, pour lui redonner une place dans les salles d’accouchement, ou autrement ont mis en place des méthodes et des lieux alternatifs plus collaboratifs à l’égard des pères et des mères.
Pour en savoir davantage et pour écouter, télécharger ou partager l’émission, rendez-vous à l’adresse suivante: https://mr-roboto.chyz.ca/…/2019-06-12_3600-secondes-dhisto…
Photo 1: Page couverture de l’ouvrage d’Andrée Rivard, De la naissance et des pères, Montréal, Éditions du Remue-Ménage, 2016, 189p.
Photo 2: Illustrations dans la revue La mère canadienne, en 1953. Destinées aux pères, elles les informaient des rôles qui étaient attendus d’eux auprès des mères et de l’enfant, tout en mettant de l’avant les ambivalences pouvant être ressenties dans l’ensemble du processus. (Tiré du livre d’Andrée Rivard, p. 39)
3600 secondes d'histoire 