Que ce soit comme enseignant, botaniste ou intellectuel, le frère Marie-Victorin, n’a jamais cessé de sortir des cadres conventionnels de la société, contribuant de manière importante à l’avancée scientifique au Québec. Son œuvre marquante, La Flore laurentienne, est d’ailleurs toujours d’actualité, et ce près de 100 ans après sa parution. Des textes inédits de l’homme religieux ont néanmoins été découverts au cours des années 1990 : une correspondance secrète qu’il aurait maintenue de 1933 à 1944 avec Marcelle Gauvreau, son assistante à l’Institut et le Jardin botanique à l’époque. Celle-ci révèle une autre fascination de l’intellectuel : la sexualité humaine.
Nous avons reçu ce mercredi, 24 juillet, l’historien et sociologue Yves Gingras pour nous parler de ces échanges épistolaires et de ce qu’ils exposent sur la relation qu’entretenait l’homme religieux et la naturaliste. Nous avons aussi exploré le rapport de Marie-Victorin à la sexualité, en tant qu’homme d’Église et homme scientifique de son époque, tout en découvrant les principaux thèmes abordés dans ces « lettres biologiques » et leur évolution au fil des années.
L’émission est disponible en baladodiffusion à l’adresse suivante: http://cdn.chyz.ca/wp-content/uploads/2019/07/24152924/2019-07-24_3600-secondes-dhistoire_chyz943_JcP7p.mp3
Photo: Le frère Marie-Victorin vers 1920, par Albert Dumas (BAnQ, coll. Centre d’archives du Québec)