12 mars 1970 : Le Québec entre en période électorale. Le nouveau chef du Parti libéral, Robert Bourassa, 36 ans, est sur la ligne de départ face à René Lévesque, chef d’un tout nouveau parti qui paraît déjà avoir le vent dans les voiles : le Parti Québécois. À leurs côtés : le coloré Camil Samson du Ralliement créditiste du Québec et le premier ministre sortant, Jean-Jacques Bertrand, chef de l’Union nationale.
Dans la lutte qui s’annonce, deux stratégies s’opposent : celle de Bourassa, tacticien rationnel qui apprécie le marketing politique et entend bien en faire usage pour gagner les élections, et celle de Lévesque, figure charismatique qui se prête au marketing avec bien des résistances, préférant se fier à son intuition.
Afin de donner une perspective historique à la campagne électorale qui se déroule jusqu’au 1er octobre, l’équipe de 3600 secondes d’histoire a invité Alain Lavigne, professeur au Département d’information et de communication de l’Université Laval, à venir nous parler de l’ouvrage qu’il a écrit sur la campagne électorale de 1970 et sur les stratégies employées par les différents partis pour tenter d’obtenir l’appui des électeurs.
Si vous désirez en apprendre plus sur l’histoire de la communication électorale, vous trouverez notre émission sur la question en suivant ce lien :https://mr-roboto.chyz.ca/podcasts/download/2018-09-26_3600-secondes-dhistoire_chyz943_v1EtY.mp3
Bonne écoute!
Image : Alain Lavigne, Bourassa et Lévesque : Marketing de raison contre marketing de passion, Québec, Septentrion, 2018, 192 p.